Critiques Constructives

Monster Musume oishi san et iru nichijō

Franchement, Monster Musume, c’est un peu comme si des gens avait donne des thunes pour animer une fanfic deviantart de sonic.

Mais ce que les gens savent pas toujours, c’est que y’en a deux, deux œuvres qui portent quasiment le même blaze, mais qui te donnent deux trips différents, même si les deux suintent la moiteur des fantasmes poisseux.

T’as d’un côté Monster Musume no Iru Nichijou, celui dont tout le monde parle quand on dit “Monster Musume” genre c’est la ref.

C’est le harem classique, sauce Waifus x Zootopia.

Le gars se retrouve avec un bestiaire entier dans son appart, sous prétexte de programme d’intégration inter-espèce (vraiment, y’a un ministère pour ça dans leur monde, payé par tes impôts pour distribuer des waifus a domicile que demande le peuple).Genre des meufs serpents, centaures, harpies, araignées, poissons… la pokédex du kink.

Et là, t’es là, tu regardes le premier épisode, tu rigoles un peu, t’es en mode “bon allez, c’est juste de l’ecchi de saison, on va voir ce qu’ils en font”.Mais dès le moment où Miia (la lamia rouge là) commence à vouloir s’enrouler autour du gars pour « dormir collée-serrée », tu te dis que ça va très vite dégénérer.

Et effectivement.

Chaque épisode c’est un prétexte à tester un nouveau kink( toujours à la limite de la baise), avec en prime une excuse “morale” genre : c’est la loi qui interdit qu’ils couchent ensemble tant qu’ils sont pas mariés.(Et comme par hasard, elles veulent toutes se marier avec lui. Tu la sens la fanfic Wattpad d un gosse de 13 ans avec comme pseudo ruka_san(j’en ai peut-être trop dit 😅)?)

Et en parallèle t’as l’autre : Monster Musume no Oishasan, qu’on pourrait surnommer « Monster Musume pour les mecs qui « révisent » l’exam de bio”.

Celui-là, c’est pas “haha on vit ensemble”, c’est “bonjour je suis médecin et je dois ausculter vos… pattes de cheval cassées tout en évitant les boobs de ma collègue serpent qui me bave dessus pendant que je travaille et qui accessoirement se bourre la geule (aussi utile qu’un employé Sncb de Charlerois)”.

Et ça essaie d’être sérieux hein. Y’a des enjeux médicaux, des tensions sociales entre espèces, des débats sur la place des hybrides dans la société…

Mais ça tient pas une seconde parce que toutes les patientes ont des seins plus long que ta vie et finissent à poil ou gémissantes pendant les consultations. Genre, à quel moment tu regardes un centaure qui hurle pendant qu’on lui masse le dos et tu dis “ah ouais belle critique du système de santé interraciale,l’OMS en pls”.

Non. C’est la même sauce, mais en blouse blanche.

Et c’est ça le plus dérangeant en fait. Tu sens dans le 1er (Monster Musume harem) que c’est débile assumé, limite drôle dans son délire(j’abuse un peu là).

Genre ouais, y’a un épisode avec une slime invisible qui s’infiltre dans son caleçon, tu fais “bon bah OK, on n’en est là”. T’as un ton absurde, les persos sont débiles, y’a un peu de rythme, ça peut presque être marrant si t’as perdu ta dignité au fond d’un pot de Pringles.

Mais dans Oishasan, ils te vendent ça comme un vrai anime, genre “attention les gars, c’est médical, c’est noble, on sauve des vies ici tah médecins sans frontières”…Frérot, tu masses des dragons géants avec des nichons plus gros que ton torse, calme-toi, t’es pas Dr House.

Et dans les deux cas, ça suinte le fétichisme chelou.Y’a des plans lingeries qui n’ont aucun sens dans le contexte.Des persos moitié animaux qui reproduisent des comportements de rut.Y’a des pieds. Y’a des écailles. Y’a des scènes de bave, de ponte, de caresses inappropriées en plein moment “sérieux”.

Mais le pire c’est que les meufs sont dessinées pour être sexy. Genre c’est pas juste : on a mixé une araignée et une fille.Non. C’est : “on a mis des jambes avec bas resille, une poitrine taille F, des yeux larmoyants et une bouche de hentai (tah le bois de Boulogne) sur une putain d’araignée géante.”Tu veux que je baise ou que je panique ? Parce que là, je suis paumé.

Et je parle même pas de l’épisode de la loli harpie dans Monster Musume 1, censée être « juste naïve » mais qui se retrouve en string à califourchon sur le mec à l’épisode 3.Là j’ai failli drop, honnêtement. Y’a un moment où tu peux plus dire “c’est de la fiction” ( l’auteur sait ce qu’il fait il aime les gamines c’est sur).

Bref(2). Ces deux animés, c’est les deux face d’une même pièce :

L’un te dit “vas-y rigole FDP, on est tous des détraqué ici”

L’autre te dit “non mais tkt, c’est de la médecine interraciale, tu comprends pas c’est profond(sans mauvais jeux de mots) .”

Mais les deux ont le même fond : de la merde furry, des kinks pas clairs, une gêne permanente, et ces questions qui te ronge à chaque épisode :

“Pourquoi je regarde encore ça ? Est-ce que j’ai passé le point de non-retour ? Est-ce que je vais me transformer en connard de furry ? C’est donc ça l’enfer ?” 😐

2 commentaires

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